Avec la participation de : Marta Badalamenti, Eleonora Claps, Sokhema di Croce, Pablo Cuevas, Berardo di Mattia, Azzurra Fiume, Cecilia Michieletto, Greta Michieletto, Dayo Ninja, Rigs Ninja, Rio Ninja, Jewel Ninja, Clyde Ninja, Angelica Simeoni.

Après une édition 2021 qui a rassemblé près de 5000 visiteurs, la Nuit Blanche revient à la Villa Médicis le jeudi 17 novembre et met à l’honneur le travail des seize pensionnaires, une résidente et une artiste invitée de l’Académie de France à Rome. Des arts visuels à la mise en scène en passant par l’histoire de l’art, le cinéma, la composition musicale, la littérature ou la chorégraphie, le dialogue entre les pratiques artistiques est au cœur de ce temps fort de la saison culturelle.

Manifestation dédiée à la création contemporaine, la Nuit Blanche invite à une déambulation nocturne à travers les jardins et espaces historiques de la Villa Médicis, dont certains exceptionnellement ouverts au public. Nombre de propositions artistiques sont imaginées en lien étroit avec l’histoire et l’architecture de la Villa Médicis, favorisant le dialogue entre patrimoine et création contemporaine.

Le parcours est l’opportunité pour le public romain de rencontrer les pensionnaires qui ont débuté en septembre 2022 leur résidence de création et d’expérimentation d’un an à la Villa Médicis.

La Nuit Blanche donne à voir un échantillon de leurs recherches aux formes plurielles – œuvres plastiques, installations, productions sonores – et offre ainsi un espace pour le déploiement de leurs projets de résidence sur le temps long, avec l’appui du commissaire Saverio Verini.

Entre dimension poétique et politique, la Nuit Blanche 2022 fait également la part belle aux projections vidéos et aux performances live, en résonance avec le caractère éphémère et vibrant de l’évènement.

© Francesco Armitti

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Nuit Blanche de l'automne 2022

Programme

Les artistes

Les pensionnaires 2022-2023 :

Samir Amarouch, Mounir Ayache, Yasmina Benabderrahmane, Hortense de Corneillan, Lorraine de Sagazan, Dorothée Dupuis, François Durif, Sivan Eldar, Marion Grébert, Bocar Niang, Lasseindra Ninja, Liv Schulman, Anna Solal, Sarah Vanuxem, Ariane Varela Braga, Laura Vazquez.

Cliquez pour découvrir leurs biographies et projets de résidence

La résidente lauréate du Prix Occitanie-Médicis 2022 Naomi Maury, la lauréate de la Résidence culinaire Zuri Camille de Souza et les artiste invitées Mónica Mayer et Fabiola Torres-Alzaga.

Avec la participation de : Marta Badalamenti, Eleonora Claps, Sokhema di Croce, Pablo Cuevas, Berardo di Mattia, Azzurra Fiume, Cecilia Michieletto, Greta Michieletto, Dayo Ninja, Rigs Ninja, Rio Ninja, Jewel Ninja, Clyde Ninja, Angelica Simeoni 

© Daniele Molajoli

Le commissaire

Saverio Verini est commissaire de la Nuit Blanche. La Nuit Blanche constitue la première étape d’un parcours d’un an au cours duquel Saverio Verini travaillera aux côtés des pensionnaires de la Villa Médicis jusqu’à leur évènement de fin d’année prévu à l’été 2023.

Commissaire d’expositions et de manifestations d’art contemporain, Saverio Verini collabore avec de nombreuses institutions telles que la Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea, l’Istituto Italiano di Cultura di Parigi, le Centro per l’arte contemporanea Luigi Pecci, le MACRO, l’American Academy in Rome, la Fondation Civitella Ranieri et la foire ArtVerona. Actuellement, il assure la coordination d’expositions à la Fondation Memmo à Rome. Collaborateur du magazine Artribune, il est également auteur de plusieurs textes critiques.

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© Daniele Molajoli

L’Académie de France à Rome – Villa Médicis remercie ses mécènes et partenaires :

Mécène principal de la Villa Médicis

Sponsor de la Nuit Blanche

Logo mécènes

Partenaire Média

Informations pratiques

Installations, projections, performances

Jeudi 17 novembre 2022
18h – minuit
Entrée libre, réservation obligatoire

 

22-10-26_Samir Amarouch_©Daniele Molajoli_011

Samir Amarouch

Né en France en 1991, Samir Amarouch est compositeur et guitariste. Il a étudié la guitare au Conservatoire de Boulogne-Billancourt en parallèle d’une formation universitaire en musicologie à la Sorbonne. Il est reçu en 2015 au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

La transposition des sons des environnements naturel, urbain et technologique constitue l’une des sources majeures de son travail de composition. Inspirées tant par les courants structuraliste, minimaliste, spectral, que par la musique traditionnelle orientale ou électronique, ses dernières œuvres portent sur la perception du temps et du rythme et sur l’ambiguïté entre timbre et harmonie.

Lauréat de plusieurs prix internationaux dont le Prix de Composition de la Fondation Ernst Von Siemens en 2020, sa musique a été jouée notamment par l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de France, l’Ensemble Modern, ou encore l’Ensemble InterContemporain.

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22-09-20_Mounir Ayache_©Daniele Molajoli_001

Mounir Ayache

Né en 1991, l’artiste franco-marocain Mounir Ayache invite à renouveler notre regard sur les réalités politiques et sociales du monde arabe par ses créations technologiques.

En reprenant les codes de la science-fiction auxquels il mêle histoires familiales et réappropriation imaginaire des expériences et identités arabes, il s’inscrit dans le courant non-officiel de l’arabfuturism, influencé par l’afrofuturism des années 1990, qui s’inspire de la fiction pour proposer des récits alternatifs. Mounir Ayache singe les représentations de l’Autre et de l’Étranger dans les fictions occidentales, et se sert des nouvelles technologies pour réaliser et transmettre ses idées, brouillant ainsi les frontières entre art contemporain et entertainment.

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22-09-20_Yasmina Benabderrahmane_©Daniele Molajoli_009

Yasmina Benabderrahmane

Yasmina Benabderrahmane est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2009 et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains de Tourcoing en 2015.

Elle travaille le film et la photographie argentique de manière expérimentale.

Sa pratique artistique instinctive se situe à mi-chemin entre le documentaire et le journal filmé, et prend principalement la forme d’installations multimédias. Elle collecte et sonde le monde visible et les personnes qu’elle aime et qui l’entourent.

Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions internationales et intègre des collections aussi bien privées que publiques. Elle reçoit en 2018 le Prix Solveig-Anspach et se distingue Révélation Photographie – Lauréate du Prix LE BAL de la Jeune Création 2019 avec l’ADAGP.
Elle remporte en 2021 la commande photographique nationale « Regards du Grand Paris – Année 6 » (CNAP – Ateliers Médicis).

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22-09-21_Hortense de Corneillan_©Daniele Molajoli_001

Hortense de Corneillan

Née en 1980 à Paris, Hortense de Corneillan est restauratrice du patrimoine, spécialisée dans les matériaux céramique et verre. Diplômée en histoire de l’art, muséologie (École du Louvre) et conservation-restauration (Institut national du patrimoine), elle vit en Suisse depuis 2008.

Après 11 années passées au service d’un musée, elle exerce aujourd’hui en tant qu’indépendante. Elle intervient pour des institutions suisses et européennes dans les domaines de l’archéologie et des arts décoratifs.

Une part importante de son activité est consacrée à l’enseignement. Elle est maître d’enseignement à la Haute École Arc Conservation-restauration (HE-Arc CR, Neuchâtel) où elle coordonne également la formation continue pour les professionnels de la conservation.

 

 

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Lorraine de Sagazan

Parallèlement à sa formation d’actrice, Lorraine de Sagazan suit des études de philosophie. Afin de se former à la mise en scène, elle part à Berlin en 2014 pour assister Thomas Ostermeier. À son retour, elle travaille sur des adaptations de textes de répertoire : Démons de Lars Noren, Une maison de poupée de Henrik Ibsen et L’Absence de père d’Anton Tchekhov présentés notamment aux Nuits de Fourvière, au Centquatre et à la MC93.

 

En 2020, elle entame un nouveau cycle de travail interrogeant la manière dont la fiction peut répondre au réel. Ces recherches donnent lieu à deux premiers spectacles, La Vie invisible et Un sacre, créés au Théâtre de la Ville à Paris et au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis où elle est artiste associée. Ses projets multiformes, au carrefour entre performance, arts de la scène et arts plastiques, s’exportent aussi bien à l’étranger que dans toute la France.

 

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Dorothée Dupuis

Née en 1980 à Paris, Dorothée Dupuis est commissaire d’exposition, critique d’art et éditrice d’art contemporain. Sa pratique se concentre sur l’intersection entre art et politique, vue depuis des perspectives transféministe, post-marxiste, décoloniale et antiraciste.

Elle est la directrice et fondatrice depuis 2013 du magazine Terremoto et de la maison d’édition Temblores Publicaciones, basés à Mexico. Avant son départ au Mexique en 2012, elle a été directrice du centre d’art contemporain et de résidences Triangle-Astérides à Marseille, de 2007 à 2012, et assistante-conservatrice au Centre Pompidou de 2005 à 2007. Depuis 2012, Dorothée Dupuis est commissaire indépendante et écrit sur l’art des Amériques autant dans Terremoto que dans des publications internationales.

 

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François Durif

Né en 1968 à Clermont-Ferrand, François Durif est écrivain et artiste. Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, son travail ne cesse d’interroger le statut de l’artiste contemporain et ses prérogatives.

Lors de ses premières expositions, il endosse tour à tour l’habit d’homme d’intérieur et celui de plâtrier-peintre, développant ainsi un art de la discrétion. Il agit à chaque fois dans la durée, enregistre des actions in situ et produit un texte rendant compte de son cheminement.

À la suite d’un bilan de compétences, il quitte le monde de l’art et devient assistant funéraire et maître de cérémonie dans l’agence parisienne de pompes funèbres L’Autre Rive (2005-2008). Douze ans plus tard, il revient sur cette expérience singulière dans son premier récit Vide sanitaire, paru aux éditions Verticales en octobre 2021. Aussi tient-il à s’adresser au lecteur avec la même franchise que lors de ses performances promenées au cimetière du Père-Lachaise.

 

 

 

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Sivan Eldar

Née en 1985 à Tel Aviv, la compositrice Sivan Eldar est titulaire d’un doctorat en composition de l’université UC Berkeley puis a rejoint l’IRCAM à Paris pour suivre le Cursus de composition et d’informatique musicale (2017).

Sa musique, publiée par les Éditions Durand, est décrite comme « méditative et captivante » (L’Humanité), « d’un grand raffinement » (ResMusica) et « avec une sensibilité unique à la dramaturgie » (Diapason).

Ses créations les plus récentes incluent Like Flesh (Opéras de Lille, Montpellier, Lorraine, Anvers), After Arethusa (Biennale de Venise, Auditorium du Louvre), Una Mujer Derramada (Théâtre du Châtelet), Heave (Centre Pompidou, Opéra de Marseille, November Musique) et Solicitations (Philharmonie Luxembourg, Ultraschall Berlin, Festival Présences, Wien Modern). Elle a récemment remporté le prix Fedora Opéra 2021, et a été résidente à la Villa Albertine, à la Colonie MacDowell et aux fondations Camargo, Civitella Ranieri, Singer-Polignac, Royaumont et Fulbright.

 

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Marion Grébert

Marion Grébert est une ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon, issue du départements des arts et de la section de littérature comparée. Après être devenue docteur en histoire de l’art, elle publie un premier essai en octobre 2022, Traverser l’invisible. Énigmes figuratives de Francesca Woodman et Vivian Maier, paru chez l’Atelier contemporain à Strasbourg. L’ouvrage reçoit le Prix André Malraux 2022.

Son parcours se caractérise par la combinaison d’une formation académique et théorique et d’une formation pratique. Tout au long de sa thèse de 2014 à 2019, elle réalise plusieurs expériences professionnelles (chargée de cours en histoire de l’art à Paris-IV-Sorbonne Universités de 2014 à 2017, stagiaire-assistante à la conservation photographique au Musée d’Orsay en 2014 et au MoMA à New York en 2017). Une fois le titre de docteur obtenu, elle poursuit ses recherches dans le cadre de bourses post-doctorales dont elle est lauréate : la Fondation Balzan (Suisse) en partenariat avec Paris-III-Sorbonne Nouvelle en 2019-2020 et la Terra Foundation for American Art (États-Unis) en partenariat avec l’INHA (Paris) en 2021-2022. Marion Grébert est aussi diplômée des Beaux-Arts de Paris (2015). La photographie reste au centre de sa démarche, dans la tradition des écrivains-photographes.

 

 

 

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Bocar Niang

Bocar Niang est né griot d’une famille de griot.te.s, le 8 juin 1987 à Tambacounda au Sénégal. Il est titulaire d’un Master en arts et cultures de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Il développe actuellement une thèse de recherche et création artistique au sein du programme doctoral RADIAN.

Fondateur du Musée griot au Sénégal et de ses antennes en France, il est également directeur artistique du Festival Tamba Jeunes Talents au Sénégal, depuis 2008, et du Nekkalante Festival en France, depuis 2018.

Son travail pluridisciplinaire mêle oralité, installation, écriture, sculpture, film, vidéo et musique. Il a été présenté, entre autres, au Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Fondation Ricard, Biennale de Dakar, Biennale de Cenon, Ygrec-Ensapc, Laboratoires d’Aubervillers et au Musée Théodore Monod de Dakar.

 

 

 

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Lasseindra Ninja

Lasseindra Ninja est une danseuse et chorégraphe basée à Paris depuis plus de dix ans.

Formée en France et aux États-Unis, elle a développé sa pratique artistique dans le cadre de l’organisation de balls majeurs, de créations chorégraphiques et de performances en solo ou en collaboration avec d’autres artistes.

Elle s’intéresse dans son travail aux identités et aux espaces qui existent entre le réel et le virtuel, depuis la scène vers les écrans et inversement : quand et sous quelles conditions le mouvement peut-il être exécuté, et comment est-il perçu et jugé. Son œuvre repose sur des vecteurs panafricain et transatlantique au sein d’une réflexion contemporaine sur l’Histoire des corps, les traces et les réminiscences des expériences collectives dansées.

Pionnière de la Scène Ballroom en Europe, elle a fondé le chapitre Eurasien de la « International & Iconic House of Ninja ». Reconnue au sein de la communauté Ballroom internationale par le titre de Légende, elle explore désormais les champs de la création contemporaine, de la composition musicale et des arts numériques (photo et vidéo) au sein d’institutions prestigieuses comme le Centre national de la danse ou le Ballet national de Marseille.

 

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Liv Schulman

Née en 1985, Liv Schulman grandit à Buenos Aires où elle fréquente l’école publique. Fascinée par la télévision, l’arrivée du câble en 1990 et le crash financier de 2001 sont parmi les moments les plus marquants de sa vie. Diplômée de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, elle vit en France depuis 2015.

Le travail de Liv Schulman prend la forme de fictions filmées, de séries TV, de lectures-performances et d’écriture romanesque. Les discours qui sont au cœur de son travail portent sur la place de la subjectivité dans l’espace politique et de la difficulté de lui accorder du crédit. Ainsi, elle donne à voir une véritable telenovela à la télévision comme dans un musée. Dans sa démarche, créer signifie faire l’expérience directe d’un milieu, d’un système, d’un sujet.

Elle a exposé sa production à la Villa Vassilieff à Paris, au CAC La Galerie à Noisy-le-Sec, au Centre Pompidou à Paris, au Crac Alsace, au festival Steirischer Herbst en Autriche, à la fondation Ricard à Paris, au SMK à Copenhague, au Museo de Arte Moderno de Buenos Aires, au musée Reina Sofia à Madrid, et au Bemis Center for Contemporary Arts au Nebraska. Elle a bénéficié notamment de la bourse ADAGP, du mécénat de la Fondation des Artistes, du programme de résidences DAAD en Allemagne, et a reçu le prix Ricard en 2018.

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Solal

Anna Solal

Anna Solal est née en 1988 à Dreux. Elle vit et travaille à Paris.

Elle appartient à une nouvelle génération d’artistes qui se distingue par une prédilection pour le « fait main », pour le croisement sans hiérarchie de processus empruntés à l’art et à l’artisanat. Ses assemblages sont fabriqués à partir d’objets rebuts qu’elle glane au cours de ses déambulations. Ils sont recomposés en motifs aériens, comme des oiseaux ou des cerfs-volants. Brutalement figurative, cette iconographie pop, anxieuse et mouvante, met en avant l’isolement de l’individu et une forme d’abstraction dans laquelle il navigue. Anna Solal a exposé au Palais de Tokyo (Paris), au CAC Passerelle de Brest, au Musée des abattoirs de Toulouse, ou encore à Interstate Projects (New York).

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Sarah Vanuxem

Après des études de droit et de philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Sarah Vanuxem a soutenu une thèse intitulée Des choses saisies par la propriété (préface de Th. Revet, Institut de Recherches Juridiques de la Sorbonne, 2012).

Maîtresse de conférences à la faculté de droit de l’Université Côte d’Azur depuis 2012, ses recherches se situent à la croisée du droit des biens et du droit de l’environnement, avec des incursions en philosophie environnementale, en anthropologie de la nature et en histoire du droit.

Elle a codirigé, avec C. Guibet-Lafaye, l’ouvrage Repenser la propriété, un essai de politique écologique (Presses Universitaires d’Aix-Marseille, 2015), écrit divers articles et est, notamment, l’autrice de deux essais : La propriété de la terre (Wildproject, 2018) et Des choses de la nature et de leurs droits (Quae, 2020).

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22-09-21_Ariane Varela Braga_©Daniele Molajoli_004

Ariane Varela Braga

Ariane Varela Braga est historienne de l’art et de l’architecture. Elle a enseigné aux universités de Zurich (2014-2019), où elle prépare sa thèse d’habilitation, et de Genève (2019-2020) et en tant que professeure invitée à l’Université de Milan (2022). Ses recherches ont été soutenues l’Institut Max-Planck pour l’histoire de l’art–Bibliotheca Hertziana, le Fonds national suisse pour la recherche scientifique et la Fondation Gandur pour l’art. En 2021, elle a été lauréate d’une bourse André Chastel de la Villa Médicis et de l’Institut national d’histoire de l’art. Ancien membre de l’Institut suisse de Rome, elle est chercheuse associée à HISTARA/EPHE et co-fondatrice et coordinatrice de NeReMa–International network for research on marbre and decorative stones. Ses recherches se situent à l’intersection entre histoire de l’art, architecture et culture matérielle. Sa thèse de doctorat, soutenue à l’Université de Neuchâtel en 2013, est parue sous le titre Une théorie universelle au milieu du XIXe siècle. La Grammar of Ornament d’Owen Jones (Campisano, 2017). Elle est l’auteur de plusieurs articles et ouvrages portant sur la théorie de l’ornement, l’orientalisme dans les arts décoratifs et l’architecture, ainsi que sur le marbre. En parallèle à ses activités de recherche, elle est commissaire indépendante pour des expositions portant sur les arts des XIXe et XXe siècles.

 

 

 

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Laura Vazquez

Laura Vazquez écrit. Elle a publié plusieurs livres de poésie chez différents éditeurs dont La main de la main (Prix de la Vocation) aux éditions Cheyne en 2014, et Vous êtes de moins en moins réels aux éditions Points en 2022.  Son premier roman, La semaine perpétuelle, est paru aux éditions du Sous-sol en 2021. Il a reçu la mention spéciale du Prix Wepler et le Prix de la page 111. Son épopée, Le livre du large et du long, est parue en mars 2023 aux éditions du Sous-sol. Elle est pensionnaire de la Villa Médicis en 2022-2023 et lauréate du Prix Goncourt de la Poésie en 2023. En août 2025, à l’occasion de la rentrée littéraire, Laura Vazquez publiera son deuxième roman, intitulé Les forces, aux éditions du Sous-sol.

Ses textes sont traduits en chinois, anglais, espagnol, portugais, norvégien, néerlandais, allemand, arabe et italien. En parallèle de l’écriture, elle donne régulièrement des lectures en France et à travers le monde (Contemporary Museum de Shanghai en Chine, Musée d’art contemporain de Genève en Suisse, Norsk Litteraturfestival en Norvège, Festival Voix Vives Tolède en Espagne, fondation Perdu à Amsterdam en Hollande, etc.) Elle codirige la revue Muscle avec Roxana Hashemi. Enfin, elle anime des ateliers, des masterclasses et des workshops d’écriture.

En savoir plus sur lauralisavazquez.com et sur @lauralisavazquez

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Zuri Camille de Souza

L’Académie de France à Rome – Villa Médicis a lance une résidence d’expérimentation et de création culinaire en janvier 2022. La résidence culinaire s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accueil inédit à l’Académie de France à Rome, qui, pour la première fois depuis sa création, invite une cheffe cuisinière ou un chef cuisinier à investir ses cuisines le temps de sa résidence.

Cette résidence est ciblée sur les enjeux du développement durable dans la restauration, de la sensibilisation à l’écogastronomie et à l’alterconsommation, de la pratique du zéro déchet et du savoir-faire alimentaire. Dans ce cadre, la cheffe cuisinière ou le chef cuisinier est invité à développer le temps de sa résidence un projet culinaire : conception de menus pour la cafétéria de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, ateliers intégrant les artistes, créateurs et chercheurs accueillis au sein de la résidence et dîners pour des convives composés de plats créatifs et innovants avec des ingrédients biologiques et issus du marché équitable.

L’inspiration de Zuri Camille de Souza lui vient de son enfance passée dans le Sud-Ouest de l’Inde. Née de parents issus de régions et de religions différentes, d’un père catholique originaire du Kenya et de Goa et d’une mère hindoue de Pune et de Bombay, c’est à travers la nourriture qu’elle explore son identité.

Pour Zuri Camille de Souza :

« Cuisiner est une manière de rendre hommage à ma famille, à tout l’amour que ma grand-mère mettait dans les repas qu’elle préparait, aux promenades que je faisais avec mon père pour comparer les plats des stands de nourriture du quartier, à ma mère qui m’expliquait que la meilleure pâte à tarte ressemble au sable mouillé bordant la plage, et à mon frère, enthousiaste à l’idée de perfectionner chaque nouvelle recette qu’il découvrait.

Après avoir vécu dans le Maine, aux États-Unis, à Istanbul, en Turquie, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, à Jéricho, en Palestine, à Bombay, en Inde, et actuellement à Marseille, en France, je réalise que les souvenirs qui me sont le plus chers sont ceux liés à la nourriture, aux repas que j’ai partagés, aux dîners impromptus et au plaisir que j’ai ressenti en découvrant de nouvelles saveurs.

Mon objectif en tant que cheffe est de transmettre ces émotions aux autres, au travers de repas revitalisants, inspirants et réconfortants. »

Zuri Camille de Souza perçoit également la cuisine comme « une méditation, une danse de fin d’été, un défi sans fin. C’est une lettre d’amour destinée à la nature et à son abondance et un moyen de rappeler la nécessité de repenser notre relation à l’écologie. »

Mélangeant son expérience dans les domaines de la permaculture, de l’écologie et du design ainsi que son métier de cheffe cuisinière, elle a fondé Sanna Marseille, un service traiteur de cuisine végétale.

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Naomi Maury

Naomi Maury

Naomi Maury naît en 1991 à Bédarieux. Elle étudie à l’école supérieure d’art d’Annecy Alpes et dispose ensuite d’un atelier à l’ADERA Décines, à Lyon. En 2019, elle part en résidence en Thaïlande avec le soutien de l’Institut Français et l’ambassade de France. Puis expose pour la biennale de Lyon à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne. Fin 2020, elle est en résidence en Islande grâce au programme d’Artistes en résidence, l’Ambassade de France en Islande et Nylo Museum. Suite à cette résidence, elle expose à L’Assaut de la menuiserie (Saint-Etienne) pour sa première exposition personnelle. Dernièrement elle reçoit le prix des Amis du musée des Abattoirs de Toulouse où elle expose un environnement activable par une performance. En 2022, elle est en résidence au CEMES, CNRS à Toulouse avec des chercheurs en physique et chimie sur la matière, où elle va exposer à la rentrée. Cette même année, elle expose avec Damien Fragnon à Mécènes du Sud Montpellier. Elle vit et travaille à Sète.

 

Les environnements sensoriels immersifs de Naomi Maury s’attachent à interconnecter des éléments de factures diverses et convoquent la figure du cyborg, hybride de machine et d’organisme vivant, qui permet de dépasser les frontières rigides entre vivants et non-vivants, et milite pour une coexistence multi-espèces coopérative et non-discriminatoire.

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