Ariane Varela Braga

22-09-21_Ariane Varela Braga_©Daniele Molajoli_004
© Daniele Molajoli
© Laurent Perreau

pensionnaire
2022 - 2023

histoire de l'art

Biographie

Ariane Varela Braga est historienne de l’art et de l’architecture. Elle a enseigné aux universités de Zurich (2014-2019), où elle prépare sa thèse d’habilitation, et de Genève (2019-2020) et en tant que professeure invitée à l’Université de Milan (2022). Ses recherches ont été soutenues l’Institut Max-Planck pour l’histoire de l’art–Bibliotheca Hertziana, le Fonds national suisse pour la recherche scientifique et la Fondation Gandur pour l’art. En 2021, elle a été lauréate d’une bourse André Chastel de la Villa Médicis et de l’Institut national d’histoire de l’art. Ancien membre de l’Institut suisse de Rome, elle est chercheuse associée à HISTARA/EPHE et co-fondatrice et coordinatrice de NeReMa–International network for research on marbre and decorative stones. Ses recherches se situent à l’intersection entre histoire de l’art, architecture et culture matérielle. Sa thèse de doctorat, soutenue à l’Université de Neuchâtel en 2013, est parue sous le titre Une théorie universelle au milieu du XIXe siècle. La Grammar of Ornament d’Owen Jones (Campisano, 2017). Elle est l’auteur de plusieurs articles et ouvrages portant sur la théorie de l’ornement, l’orientalisme dans les arts décoratifs et l’architecture, ainsi que sur le marbre. En parallèle à ses activités de recherche, elle est commissaire indépendante pour des expositions portant sur les arts des XIXe et XXe siècles.

 

 

 

Projet

Son projet de recherche à la Villa Médicis, intitulé « MARBRE. Identité, mémoire et matérialité, de l’unification italienne au fascisme », porte sur la symbolique du marbre et ses emplois dans l’architecture italienne, de l’unification de la nation au fascisme. Il entend explorer le lien entre matériau, matérialité et identité collective à un moment historique où la recherche d’une identité artistique et culturelle italienne, entre tradition et renouveau, devint cruciale. Se concentrant sur Rome, le projet prend en considération les emplois emblématiques du marbre dans l’architecture monumentale et institutionnelle de la fin du XIXe siècle jusqu’à la période du Ventennio (1922-1943), les narrations et discours développés autour de son utilisation, selon une perspective à la croisée de l’histoire de l’art et de l’architecture, des études sur la mémoire et de l’anthropologie. Il s’agit de comprendre les mécanismes, pratiques et enjeux idéologiques, politiques, économiques, techniques et artistiques qui ont porté à la « création » du marbre comme matériau « national » représentatif de la culture et de l’identité italienne.

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