shorelines

Valentina Amenta est titulaire d’un doctorat en études de genre et littérature comparée à La Sapienza Università di Roma. Ses recherches explorent le Sud de l’Italie à travers une perspective de genre, queer, postcoloniale et décoloniale. Elle est actuellement chercheuse à l’Università per Stranieri di Sienna, dans le cadre du projet ARCOMAP : Mapping Rainbow Cultural Heritage in Tuscany. En 2023, elle a reçu la bourse de recherche « Liana Borghi » (série áltera, éditions ETS) pour son projet éditorial Queer Meridionalism, à paraître en 2026. Parmi ses publications récentes, on compte une analyse critique de l’œuvre de Maria Occhipinti (2023, ETS), une étude consacrée au corpus poétique de Giovanna Cristina Vivinetto (2024, Ledizioni), ainsi que le chapitre « Queer Meridionalism: Dwelling on the Threshold » dans Queer in Italy 2 (2025, ETS). En 2024, elle a publié le livre Féminisme terrone chez Éditions Tlon.

Maria Silvia D’Avolio (elle) est chercheuse postdoctorale, dotée d’une formation interdisciplinaire en architecture, sociologie et études de genre. Elle a mené des recherches dans plusieurs universités, notamment à la Zurich University of Applied Sciences, au King’s College London et à l’University of Portsmouth. Elle a enseigné la sociologie, la criminologie et les études de genre au Royaume-Uni, à l’University of Sussex et à l’University of Brighton. Elle est actuellement chercheuse invitée à l’Istituto Svizzero de Rome, où elle mène un projet portant sur l’influence des femmes architectes et urbanistes féministes et de gauche sur la profession entre les années 1960 et 1980.

Jahan Khajavi (Fresno, 1986) est « le meilleur genre de pervers » (Farid Matuk), auteur d’une poésie queer « follement drôle et explicite » (Hamish Bowles, Vogue), « empreinte de panache et de sexualité » (Rob McLennan), qui « s’attarde avec volupté sur le labeur du réel » (PJ Lombardo, Tripwire) et « jongle entre une comédie franchement absurde et une parole crue sur le corps, avec une tendresse bouleversante et une joie charnelle authentique » (Louis Fratino, Mousse). Son « premier recueil fabuleux et féroce » (Moira Egan), Feast of the Ass (Ugly Duckling Presse, 2023), est « l’un des livres les plus singuliers de ces dernières années » (Johannes Göransson), une œuvre qui « à la fois s’épanouit et joue avec éclat des formes classiques persanes » (Joyelle McSweeney), « où le sacré et le profane baisent sur la page » (After 8 Books), « aux effluves de jasmin et de traces fécales » (Charlie Stuip, Grotto).

Clovis Maillet (1981, France), pensionnaire 2024-2025 de la Villa Médicis, est historien et artiste. Il a publié La parenté hagiographique XIII-XVe s. (2014) et Les genres fluides (2020). Il a dirigé plusieurs numéros de revues scientifiques tout en menant des recherches sur les usages de l’histoire dans l’art contemporain (Witch TV, 2021 ; Un Moyen Âge émancipateur, avec Thomas Golsenne, 2021). Clovis Maillet a co-écrit avec le collectif Foulles le spectacle Medieval Crack. Clovis Maillet a réalisé, avec Louise Hervé, performances, installations et films.

Foster Mickley est artiste et poète. Il donne à la chaleur et à l’émerveillement des formes empreintes de tendresse et de révérence. Sa pratique repose sur la conviction que l’imaginaire partagé revitalise, que l’art élargit et enchante le champ du possible.

Parmi ses collaborations figurent Organizing Resources Together (ORT, NYC), Diamonds are Forever fondé par Teiji Furuhashi (cofondateur de Dumb Type), Antibodies Collective (Kyoto) et Neon Book Club (Tokyo). Il a été chercheur invité à l’Institut des arts contemporains de Kyoto en 2022, puis premier artiste en résidence au Centre de recherche, Division d’écologie forestière de l’Université de Kyoto en 2023. Il est diplômé en journalisme de la Medill School à Chicago, en arts plastiques de l’Université Columbia, et a étudié la photographie avec Magnum Photos à Paris.

Ses expositions passées incluent des expositions personnelles à la Munch Gallery à New York, au Temple Hōrenji et à l’Université des arts de Kyoto, ainsi que des expositions collectives aux Voies Off d’Arles, à la Korea National University of the Arts, à la Ilon Gallery de Harlem (NYC), à Berlin Foto Kiez, au Reminders Project Stronghold de Tokyo, au Kyotographie International Photography Festival / KG+, et au Festival La Chambre Verte en collaboration avec le Centre Pompidou et le Site national de beauté pittoresque de Murin-an à Kyoto. Ses photographies et textes ont été publiés dans Asahi Shimbun, Real Kyoto / ICA Kyoto, et Pioneer Works, NYC. Son recueil de poésie, listening, a été publié en 2024.

Foster Mickley et Isabelle Olivier collaborent depuis 2020. Parmi leurs projets communs figurent in waves (2021), through the clouds (2022), in bloom (2022, 2025), cruising utopia (2022), le Q(WE)R International Culture Festival (2022), black cat day dream (2023), et shorelines (2021, 2025). À l’été 2023, ils ont fondé black cat day dream, un espace écologique autogéré par des artistes à Kyoto. En hiver, ils ont créé ensemble black cat day dream press, avec l’éditrice et autrice japono-papou-néo-guinéenne Hideko G. Ono. En 2024, ils ont été lauréats du programme de résidence 2-12 en arts visuels de la Cité internationale des arts à Paris.

Isabelle Olivier travaille dans les domaines du développement international, de la diplomatie culturelle et des arts. Sa pratique s’articule autour de la création d’espaces inclusifs et bienveillants, propices à des formes « d’illuminations anticipatrices » et à l’émergence de futurs partagés. Elle rassemble artistes et chercheur·euse·s, agent·e·s publics, activistes, galeries et temples, pour contribuer à la fabrication de réalités en transformation et à la mise en relation de communautés et de constellations. Entre le développement de Hors Pistes Tokyo avec le Centre Pompidou en 2011 et l’organisation du Q(WE)R International Cultures Festival en 2022, elle a été attachée culturelle régionale pour l’Ambassade de France au Kansai French Institute à Kyoto (2012–2016), où elle était en charge notamment de la résidence d’artistes française Villa Kujoyama. Elle a ensuite travaillé comme productrice internationale pour l’artiste Kohei Nawa et le chorégraphe Damien Jalet (2018–2022), et a été programmatrice de la Nuit Blanche Kyoto (2012–2016, puis en 2019). Parmi ses autres engagements figurent le soutien fondateur et la direction du festival Kyotographie – International Photography Festival, de nombreuses collaborations avec le Kyoto Experiment Performing Arts Festival, avec la foire Asia Now Paris Art Fair, ainsi que la production d’expositions consacrées aux Trésors nationaux vivants de France et du Japon, à Kyoto, Tokyo et Pékin.

Foster Mickley et Isabelle Olivier collaborent depuis 2020. Parmi leurs projets communs figurent in waves (2021), through the clouds (2022), in bloom (2022, 2025), cruising utopia (2022), le Q(WE)R International Culture Festival (2022), black cat day dream (2023), et shorelines (2021, 2025). À l’été 2023, ils ont fondé black cat day dream, un espace écologique autogéré par des artistes à Kyoto. En hiver, ils ont créé ensemble black cat day dream press, avec l’éditrice et autrice japono-papou-néo-guinéenne Hideko G. Ono. En 2024, ils ont été lauréats du programme de résidence 2-12 en arts visuels de la Cité internationale des arts à Paris.

Selby Wynn Schwartz est lauréate du Prix de Rome Joseph Brodsky 2025 en littérature à l’American Academy in Rome et a reçu une bourse en écriture créative du Centre culturel Dora Maar à Ménerbes en 2024. Elle est l’autrice de After Sappho (Galley Beggar Press), sélectionné pour le Booker Prize 2022, finaliste du Orwell Prize for Political Fiction 2023, du James Tait Black Prize for Fiction 2023, et du Edmund White Award for Debut Fiction 2024. Le livre a été traduit dans onze langues. Son premier ouvrage, The Bodies of Others: Drag Dances and Their Afterlives (University of Michigan Press), a reçu le Sally Banes Prize 2020 décerné par l’American Society for Theatre Research. Sa novella A Life in Chameleons (Reflex Press) a remporté le Reflex Press Novella Award 2021. Elle est titulaire d’un doctorat en littérature comparée de l’Université de Californie à Berkeley (UC Berkeley).

Francesco Urbano Ragazzi est un duo de commissaires d’exposition composé de Francesco Ragazzi (titulaire d’un doctorat international en philosophie de l’art, professeur associé d’esthétique) et de Francesco Urbano (docteur en études cinématographiques et médiatiques). Ensemble, ils ont développé un large éventail de stratégies de production et inventé des formats d’exposition inédits, en collaborant avec des figures pionnières telles que Jonas Mekas, Kenneth Goldsmith, Jennifer West, Cheryl Donegan, Haroon Mirza, Pauline Curnier Jardin, Tsai Ming Liang, entre autres.

En établissant de nouvelles alliances entre l’art et le réel, leur pratique ne se limite pas aux musées ou aux contextes académiques, mais s’étend à une grande diversité d’espaces physiques et médiatiques. Le duo a été sollicité pour des projets commandités, notamment par : le MMCA (Séoul), Kunstnernes Hus (Oslo), Missoni (New York), le CERN (Genève), la Biennale de Bucarest, le Maraya Art Centre (Sharjah), le Centre de recherche du Castello di Rivoli (Turin), l’ISCP (New York), le Reykjavik International Film Festival, le Centre d’art contemporain de Genève, La Loge (Bruxelles), La Casa Encendida (Madrid), l’Institut Français (Paris), Ikon (Birmingham), Futura (Prague), la Ruya Foundation (Bagdad), et la Emirates Foundation (Abu Dhabi).

En 2012, ils ont été les commissaires de Io Tu Lui Lei, la première exposition institutionnelle consacrée à l’héritage culturel des mouvements LGBTQ+ en Italie, avec le soutien du Ministère italien de l’Égalité des chances. De 2017 à 2022, ils ont dirigé les archives de l’artiste féministe Chiara Fumai, organisant sa principale rétrospective et une publication de référence. En 2021, ils ont codirigé FUORI!!! 1971–1974 (Nero Editions), une anthologie primée consacrée à la première revue LGBTQ+ de l’histoire italienne. Entre 2022 et 2023, ils ont assuré la direction de la 17e Biennale des Lofoten en Norvège ainsi que de Jonas Mekas 100! en Italie, le programme international célébrant le centenaire du cinéaste lituanien majeur. En 2025, ils ont été sélectionnés comme premiers Curatorial Fellows italiens à l’American Academy in Rome.

Le duo a donné conférences et séminaires dans des institutions telles que le Collège International de Philosophie, la Yale School of Architecture, l’UC Davis Humanities Institute, la Nordland School of Arts and Film, la Hang Seng University de Hong Kong, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, la ZHdK Zurich, et l’Universiteit Antwerpen. Leurs textes ont été publiés dans des revues telles que Flash Art, Purple, NERO, South as a State of Mind, Mousse, CURA, et Spike.

Lise Wajeman (1973, France), pensionnaire 2024-2025 de la Villa Médicis est professeure de littérature comparée à l’Université Paris Cité. Elle travaille sur la littérature et l’art de la Renaissance, et a notamment publié L’Amour de l’art. Erotique de l’artiste et du spectateur au XVIe siècle (Droz, 2015). Depuis 2016, elle suit également l’actualité de la littérature contemporaine comme critique : elle a publié de nombreux articles dans Mediapart et contribue régulièrement au podcast L’Esprit critique.