exposition invitation

jeudis de la Villa

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Art Club #9 Bois d'amour

10.11.2016

  • Artistes
  • Driand Zeneli
  • Martin Soto Climent
  • Joseph Griffiths
  • Adrien Missika
  • Denis Savary
  • Commissaire
  • Pier Paolo Pancotto

« Les présences végétales et animales qui peuplent le Bosquet de la Villa Médicis sont nombreuses et variées, modifiant son décor et sa nature au fil des saisons. (…) Ainsi aussi les artistes interagissent aujourd’hui avec la Villa (…).

Le pensionnaire absent (2016) est la performance par laquelle Driand Zeneli (Shkoder, 1983 ; vit et travaille à Milan) souhaite ‘mettre en discussion la façon dont nous pouvons défier la perspective historique qui permet aux participants d’une narration historique précise de s’exprimer. En exploitant une absence [le portrait d’un ancien boursier, exposé d’habitude dans le Salon des Pensionnaires]’ l’action ‘tend à transformer le sens de responsabilité collective à l’égard des individus qui ont contribué et participé à l’histoire d’un endroit’.

Dans le Salon de Musique, Martin Soto Climent (Mexico City, 1977 ; vit et travaille à Mexico City) expose quelques exemplaires de Caramel Huysmans (2015) en cuir naturel et bois, et de The Pleasure of the Seed (2014) en tissu et matériaux variés, réinterprétant les vicissitudes humaines, émotives et sensuelles, qui animent depuis des siècles le quotidien de l’Académie.

Joseph Griffiths (Melbourne, 1984 ; vit et travaille à Melbourne) donne vie à Communicating Vessels (2016), composé de quelques récipients à eau placés de façon géométrique sous la Loggia de Cléopâtre. L’artiste fait ainsi revivre symboliquement les dynamiques hydrauliques de la Villa et rend hommage à l’histoire complexe de cette architecture et à ses origines romaines.

Adrien Missika (Paris, 1981 ; vit et travaille à Berlin) place dans le Studiolo son œuvre Sans titre (2016), une cage à oiseaux vide et ouverte. Un ‘geste’, qui lui permet de libérer idéalement les animaux et les plantes qui décorent le plafond de la pièce (…) dont il démultiplie l’image par un miroir déposé à la base de la petite installation (…). Un hymne à la liberté et au respect de toute forme de vie existante. Hymne qui réapparaît dans Video works in Gipsoteca (2004-16) de Denis Savary (Granges Marnand, 1981 ; vit et travaille à Genève) où une série de télévisions, placée parmi les plâtres de la Gypsothèque, projette des visions et des coins naturels, faisant rentrer dans la pièce, sous forme idéalisée et limitée, le paysage environnant (…) ».

Pier Paolo Pancotto, Bois d’amour, novembre 2016

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