Rebecca Digne dans son atelier
Février 2019 © Mathilde Cherel
Rebecca Digne est née en 1982 à Marseille. Elle vit et travaille à Paris.
Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury puis résidente pendant deux ans à la Rijksakademie Van Beelden Kunsten à Amsterdam en 2010-2011. Elle suit ensuite le programme du Pavillon, laboratoire de création au Palais de Tokyo en 2013-2014 à Paris.
Parmi ses expositions personnelles récentes:
« À la hauteur de la terre », Centre International d’Art et du Paysage, île de Vassivière (2018)
« Tracer le vide », Galerie Escougnou-Cetraro, Paris (2017)
Son travail a été exposé au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, au Palais de Tokyo à Paris, au Musée d’Art Moderne André Marlaux au Havre, Les Tanneries – Centre d’art d’Amilly, Palazzo Strozzi à Florence, à la Fondation EDF à Paris, à la Nomas Fondation à Rome, au Musée des Abattoirs à Toulouse, à la Maison Descartes à Amsterdam.
Les Installations vidéos, sculptures et photographies de Rebecca Digne sont des évocations énigmatiques qui saisissent l’espace de projection et d’exposition comme un « lieu de résistance face au temps ». L’image, à la fois sujet et médium, est exploitée comme un territoire où s’entremêlent des enjeux liés à la question de l’attente, du temps, de l’identité, du geste ou du rituel.
Son travail fait partie de la collection du Centre National D’art Moderne – Centre Georges Pompidou, du Centre National des Arts Plastiques (CNAP) Paris et de la Seven Gravity Collection.
En 2016 elle est « Coup de coeur » du Prix LE BAL de la jeune création, lauréate du Prix «Talents contemporains» de la Fondation François Schneider. En 2015 lauréate du Prix VISIO Next Generation Moving Images, Italie.
Le projet de résidence de Rebecca Digne se compose d’une série de sculptures, photographies et vidéos qui explorent la notion de mémoire que ce soit à l’échelle individuelle et à l’échelle collective. Quels sont les outils que nous mettons en place pour resister à ça perte. Pouvons-nous y échapper ? Comment la mémoire définie notre identité individuelle et collective. Comment la mémoire est un outils qui dessine notre avenir et devenir. Le film se construit par le moyen de la fiction et du documentaire.
Février 2019 © Mathilde Cherel
16 déc. 2018 - 24 mars 2019 à la Fondazione Memmo commissaire d'exposition: Marcello Marcello Smarrelli © Daniele Molajoli