Jean Eustache : le cinéma manifeste

O mes petites amoureuses / Que je vous hais ! Eustache emprunte à Rimbaud. Pas seulement ses vers. Il instille plan par plan dans ses films le venin sublime du réel. Poète de la marge, rien n’est plus important pour Jean Eustache que le travail sur la perméabilité entre la réalité et la fiction. Confession et simultanément tentative d’exorciser, de dépasser ce qui est convenu, son cinéma est recherche, mais aussi révélation. D’où l’importance pour l’Académie de France de faire découvrir au public romain l’oeuvre intégrale de ce cinéaste subversif, séducteur, indompté. Vittoria Matarrese PROGRAMME Mardi 13 19h00 : « Les Mauvaises fréquentations » : Du Côté de chez Robinson (1963, 42′) et Le Père Noël a les yeux bleus (1966, 47′) 21h00 : Numéro Zéro (1971, 110′) Mercredi 14 19h00 : La Maman et la putain (1973, 220′) Jeudi 15 19h00 : Une Sale histoire (1977, 49′) et Les Photos d’Alix (1980, 18′) 21h00 : Mes Petites amoureuses (1974, 123′) Vendredi 16 19h00 : Numéro Zéro (1971, 110′) 21h00 : « Les Mauvaises fréquentations » : Du Côté de chez Robinson (1963, 42′) et Le Père Noël a les yeux bleus (1966, 47′) Samedi 17 17h00 : Le Cochon (1970, 50′) PROJECTION UNIQUE 19h00 : La Rosière de Pessac 79 (1979, 67′) et La Rosière de Pessac (1968, 65′) PROJECTION UNIQUE 21h00 : Mes Petites amoureuses (1974, 123′) Dimanche 18 17h00 : La Maman et la putain (1973, 220′) 21h00 : Une Sale histoire (1977, 49′) et Les Photos d’Alix (1980, 18′)

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