Sarah Pinard

Sarah Pinard est née le 10 août 1987 à Issy-les-Moulineaux (France). Elle a vécu à Paris, Barcelone et Hong Kong. Elle a travaillé auprès de différents producteurs de l’information : en journalisme (Le Figaro, l’Express), auprès d’institutions (L’Assemblée Nationale, le Sénat), puis auprès d’un institut de sondage (Viavoice). Elle s’est également intéressée à la diplomatie, avec un passage au Consulat général de France à Hong Kong. Elle est diplômée d’un doctorat en science politique avec les félicitations du Jury à l’unanimité et a également reçu une mention de la prestigieuse université Paris 2 Panthéon-Assas pour sa thèse.

Durant sa résidence, Sarah Pinard réalise une œuvre dans la lignée des « space artist », un courant né avec la conquête de l’espace. Et s’inscrit dans une démarche hybride entre la science politique et l’art.
Dans les années 1970, l’astronome américain Carl Sagan dessine une plaque descriptive sur l’une des sondes spatiales Pioneer (1972 – 1973) lancées dans l’espace à des fins d’exploration. Sur cette plaque figurait une représentation de l’espèce humaine et notre situation géographique dans le système solaire. Lancée comme une bouteille à la mer, celle-ci permettait de signaler notre existence auprès d’autres espèces si elles rencontraient les sondes.  Après cette première expérience, d’autres messages furent envoyés : le disque d’or sur les sondages Voyager 1 et 2 (1977) qui comprenait de la musique, des images de la vie quotidienne sur Terre, des bonjours dans plusieurs langues etc. Puis, des messages audio ont été transmis à travers des ondes via radiotélescope (le fameux message d’Arecibo en 1974).
Si nous devions à notre tour réaliser une plaque Pioneer version 21e siècle, à quoi pourrait-elle bien ressembler ?